La pêche durable est une pêche qui s’assure de laisser le temps aux poissons de se reproduire et qui ne nuit pas à leur environnement ainsi qu’aux autres espèces. Autrement les ressources deviennent limitées.
Quelles sont alors, les mesures et solutions futures sur lesquelles les pêcheurs et chercheurs du monde marin se basent afin d’assurer une durabilité pour ce secteur ?
Le poisson fait tellement partie de notre consommation quotidienne, il est si facilement accessible que nous avons oublié que les ressources de la mer ne sont pas infinies. C’est pour cela que la durabilité du secteur est au centre des préoccupations des chercheurs et professionnels de ce dernier.
Pour des enjeux aussi important que la sauvegarde de la biodiversité, la conservation face à la surexploitation, la valorisation, la sécurité sanitaire du milieu marin et la compréhension des effets du changement climatique.
On retrouve essentiellement parmi les risques environnementaux qui pèsent sur la pêche, d’abord la pollution des océans, suivie de près par la surpêche. Ces deux causes sont les menaces les plus inquiétantes pour les océans selon les dernières statistiques.
La solution est donc de changer les pratiques de pêche et essayer de trouver des compromis avec l’ensemble des acteurs du secteur, en mettant un terme aux habitudes et aux pratiques de pêche les plus destructrices. La principale solution est d’améliorer la connaissance des espèces disponibles afin de connaître la quantité qui devrait être pêchée grâce à la méthode de l’ADN environnemental qui permet le comptage des espèces présentes dans le milieu.
Il faudra également laisser le temps aux espèces de se reproduire et aux écosystèmes de se régénérer, grâce aux filets sélectifs. L’augmentation du maillage des filets de pêche pour laisser échapper les poissons les plus jeunes en est une solution, c’est dans ce sens qu’un système de mailles carrées et non en losanges, nommé T90 a été mis en place par les chercheurs de l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER). Une autre technique repose sur le fait de laisser échapper les espèces dont on ne veut pas grâce à un capteur d’images, baptisé « Game of trawls » qui permet de détecter les espèces non désirée et pourtant présentes dans l’engin de pêche. Aussi, une diminution de l’impact des chaluts sur les fonds marins semble nécessaire, car il faudra protéger les habitats des espèces ainsi que la consommation de carburant du bateau.
Enfin, revenir à des méthodes de pêche anciennes est fortement recommandé, comme les nasses à poissons pour le rouget et la daurade grise conçues avec des matériaux biodégradables.